L'Ordre de l'Ispahan
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 Essai sur les Gardiens de l'Ispahan, version finale

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MessageSujet: Essai sur les Gardiens de l'Ispahan, version finale   Essai sur les Gardiens de l'Ispahan, version finale EmptySam 13 Mai - 20:21

Limiard a écrit:
Les luttes intestines entre les différentes maisons ouvraient une nouvelle ère pour l’Empire.
Deux maisons en particulier montraient un puissant désir de pouvoir. L’Empereur qui n’était pas dupe voyait dans cet affrontement l’occasion de les mettre à l’épreuve afin d’accentuer leur asservissement et leur dévouement, et bien sûr de les affaiblir.
Au travers des systèmes solaires attachés au Duc de Khandjar ou du Baron Inkvine, une nouvelle ère technologique voyait le jour.
Très vite la course à l’armement entraîna les deux maisons dans une guerre intersidérale. Sur chaque planète encore non rattachée à une force, s’organisait pillage et tuerie. La violence des batailles et des campagnes militaires ruina de nombreuses planètes, éliminant la plupart des espèces vivantes et nombre des sites historiques.

Cette guerre continua pendant des centaines d’années, jusqu’au jour ou l’Empereur intervint pour stopper les belligérants. Les deux chefs des maisons opposantes furent conviés à sa table afin de recevoir une proposition pour régler le conflit.
L’empereur proposa ainsi de régler leur différent sur Arrakis. Les meilleurs hommes des deux camps seraient envoyés pour coloniser la planète produisant l’épice si rare et indispensable au Voyage.
Le défi lancé par l’empereur aux deux chefs des maisons était simple, réussir par tous les moyens à contrôler l’épice.
Ainsi la maison qui montrera le plus d’acharnement et les meilleurs rendements se verra confiée la responsabilité de la récolte et du commerce de l’épice au détriment de l’autre.

La proposition de l’Empereur était une aubaine pour le duc et le baron qui voyait là une occasion d’évincer la maison ennemie, mais aussi un forme de pouvoir unique.
Ainsi Arrakis, cette planète autant mystérieuse que méconnue, devint le théâtre de la lutte entre les troupes Khandjares et Inkvines.
Le destin d’Arrakis était désormais entre les mains des deux camps qui commençaient à s’affronter et à mettre au point de nouvelles techniques de moissonnage, toujours plus productives, et de nouvelles armes, toujours plus destructrices.

L’appel du Duc Emitel de Khandjar suite à la décision de l’Empereur de confier l’exploitation de l’épice aux deux maisons ennemies, fut suivi par nombre de familles qui envoyèrent leurs meilleurs guerriers sur Arrakis.
De nombreux Mentats arrivèrent sur Dune provenant des quatre coins de l’univers et des systèmes Khandjars dans le but ultime de porter leur maison à la gloire, et la reconnaissance de la maison du duc Emitel par l’Impérium en chassant les troupes Inkvines de la planète Arrakis pour s’approprier la production d’épice.
Pour cela le Duc Emitel appela ses troupes d’élites à porter l’ambition Khandjare, autour des escouades officielles et des courants politiques représentant les différents courants de pensée organisant la vie politique de la maison Khandjar.
Ainsi les escouades Khandjares organisaient et insufflaient l’ambition du Duc. La plus grande et la plus digne des escouades était connu sous le nom des Premiers, ils rassemblaient, autour d’un chef charismatique la Grande Alicia, membre de l’Etat-major, les plus nobles guerriers Khandjars qui grâce à la technologie cryogénique parcouraient les temps pour relever les missions les plus dangereuses confiées par le Duc Emitel de Khandjar.
Les Premiers étaient considérés comme la plus haute évolution Khandjare, ils étaient officiellement les guerriers les plus nobles et les plus réputés grâce à leur force et à leur expérience millénaire acquise par les multiples expéditions menées et également l’expérience militaires gagnées sur les champs de batailles parcourus durant les temps.
Cette escouade légendaire regroupait les chasseurs de Crâne, chargés de localiser et récupérer les artefacts tant important pour le contrôle de la planète Dune.
Leur technique de chasse s’organisait par la mise en place de petits groupes de combattants capables de localiser et de récupérer les artefacts mais également une capacité à se rassembler au plus vite pour attaquer des places fortes ennemies.
Depuis leur création les Premiers nouaient des relations étroites avec la grande famille de la noblesse Khandjare, les De Alzon.
En effet depuis les premières campagnes d’expédition des Premiers, la famille des de Alzon finançait les trouvailles et ambition de l’escouade militaire d’élite du Duc.
Les premiers leur permettant ainsi d’amasser une fortune et une réputation énorme et de gagner au fil du temps la confiance du Duc Emitel de Khandjar.
Ainsi les De Alzon furent chargés de la mise en place des infrastructures Khandjares et de leur défense militaire.
De là le savoir faire de cette famille, des plus noble de la maison Khandjar permit une grande capacité de construction capable d’asseoir l’influence du Duc sur les territoires colonisés.
Leur conception élitiste, basée sur l’importance et la pureté du gène Alzonien, les opposait à plusieurs groupes et escouades de la maison Khandjare. Toute conception ne reconnaissant pas la puissance des de Alzon, était farouchement combattu au sein du Landsraad et de l’assemblée regroupant les différentes vision Khandjares. De là une opposition entre les Gardiens de l’Ispahan, escouade officielle du Duc se mit en place.

Les gardiens de l’Ispahan, commandés par le mentat Janus se regroupaient dans une escouade légendaire tout comme les Premiers. A l’origine ils étaient scientifiques, les maîtres du génome, seuls à connaître les protocoles capables de concevoir un gène parfait.
Les recherches portèrent sur tous les embryons de la famille ducale. Chaque fois, que l’héritier était enfanté ; par petites touches, les scientifiques retouchaient son génome pour obtenir un génome parfait, permettant ainsi à chaque descendance de modifier et de parfaire le génome du successeur.
Bien des générations s’étaient succédées sur le trône ducal quand un génome pur, véritable écrin de la supériorité de la race Khandjare, fut obtenu : l’Ispahan, référent suprême pour chaque nouveau Duc.
Seul un Duc au génome identique à l’Ispahan pouvait régner, pour assurer le triomphe de notre peuple, grâce à ses capacités hors normes.

Au nombre de 20, les familles à l’origine de cette apothéose scientifique furent chargés par le Duc de conserver et protéger ce précieux objet, comme la plus vénérable des reliques. Dans le plus grand secret, ils s’organisèrent rapidement en un ordre religieux sous le nom des Gardiens de L’Ispahan regroupant deux groupes, le porteur de l’artefact et ses protecteurs, « La garde de l’Ispahan » et les « Chevaliers de L’Ispahan » capables de mener à bien les missions dictées par le Duc et son Etat major.

Entourés de mille légendes sur ces mœurs et influence dans l’accession au trône, ils réapparaissaient à chaque fois que la situation militaire l’exigeait pour le triomphe du Duc. Mais leur seul passage dans la lumière se faisait au grand jour de l’investiture d’un nouveau Duc, en révélant aux Khandjars si le dauphin était conforme à l’Ispahan.

Les divergences entre Les Gardiens et la Famille des De Alzon portaient essentiellement sur la légitimité du gène Khandjar parfait, L’Ispahan, gardé par les Gardiens.
Les De Alzon considéraient le gène, concentré dans l’artefact des Gardiens, comme non représentatif de la plus haute noblesse Khandjare, puisque non doté d’une partie du gène Alzonien.
De là les De Alzon s’imposaient au monde Khandjark, revendiquant le pouvoir lorsque le Duc s’affaiblissait. La descendance du Duc étant assuré par l’Ispahan, les de Alzon ne pouvaient soutenir les Gardiens sachant que toute perte de l’artefact serait préjudiciable à la descendance du Duc et pourrait entraîner la chute de la lignée Ducale.

Les liens politiques entre les escouades officielles du duc semblaient complexes et nourries par l’ambition des De Alzon. D’un coté ils finançaient les Premiers et de l’autre ils s’opposaient aux Gardiens afin de toujours accentuer leur puissance et leur influence sur le Duc. Mais de nombreux groupements et courants politiques semblaient émerger de la nouvelle colonisation d’Arrakis.
Les Khandjars s’organisaient autour de différents projets, de là une vision opposée à celle défendue par les escouades historiques voyait le jour. Ainsi le Groupe des Protecteurs voyait son influence grandir au sein des troupes Khandjares, se rapprochant des Gardiens de l’Ispahan et affrontant les desseins Alzoniens. Il portait une vision nouvelle, établir une colonisation respectueuse des milieux et de toute espèce vivante rencontrés.

L’écologie et l’étude du monde de Dune n'avaient aucune place dans les plans des Escouades essentiellement guerrières et historiques du Duc Emitel de Khandjar, mais il avait confié cette tache au groupe des Protecteurs commandée champion Khandjar nommé Artham Kwisatch et du descendant direct de la famille des Shalaska, éminente famille de scientifiques établissant entre autre les grands bestiaires du royaume et la conception des cartes d'explorations Khandjars, le Chevalier Merlyns Shalaska.
Artham était un homme au passé sombre et méconnu. Sa volonté de défendre la vie et la beauté des différents milieux présents dans l’univers, provenait de sa haine pour la destruction et le chaos trop présent dans l'histoire de sa planète d'origine.
Il voulait se battre pour un monde où la lumière et la beauté pourraient à chaque instant transparaître et animer le cœur des vivants. Il savait que la vision des Protecteurs était en osmose avec la sienne et que seul cette escouade pouvait le satisfaire dans la lutte pour le contrôle des armes de destruction massive, trop polluantes et dévastatrices et dans la volonté de créer de véritables liens avec les autres races et toutes les populations hybrides, trop souvent bafouées et écrasées.

A l’origine les Protecteurs étaient les gardiens des connaissances Khandjares, hommes de confiance des chefs d’expédition. Ils escortaient les missions scientifiques et veillaient à leur bon fonctionnement. Par la suite les Protecteurs furent considérés comme un courant politique à part entière grâce à la collaboration dans une même entité de combattants héroïques et de scientifiques talentueux, autour de personnalités fortes comme Erius Shalaska, qui apporta entre autre un système de navigation intersidérale révolutionnaire.

D’autre personnages soudèrent les liens étroits entre la science et l’art du combat, ainsi le fameux Paladin Igandar du royaume du Prarion mit en place une formation militaire et scientifique complète, pour les jeunes recrues des Protecteurs. Il insuffla également une vision plus militante plaçant l’escouade dans la lutte contre la dégradation des milieux et la surexploitation minière, trop courante dans l’empire. Depuis ce temps les protecteurs sont considérés comme les défenseurs d’un écosystème maîtrisé et respecté, une sorte d’escouade pro écologique qui lutte activement pour faire reconnaître ses opinions.

La position des Protecteurs était légitime au vu des désastres causé par la guerre sans pitié que se livraient les maisons ennemies.

La guerre faisant rage, le choix d’armes plus destructrices fut donc décidé. Suite au traité sur l’emploi des armes bactériologiques et atomiques, les Protecteurs trouvaient ici une raison de défendre encore une fois leur position et de se battre pour le retrait sans délai d’armes si nuisibles à la dignité Khandjar.

Artham et Merlyns étaient désormais les hauts dignitaires des Protecteurs, leurs missions confiées par le duc Emitel de Khandjar sur Arrakis relevaient de la protection des biocénoses d’Arrakis, de l’escorte de diplomates et autres personnalités et des relations avec les Fremens. Il semblait que le groupe d’hommes et de femmes qu’ils dirigeaient, était à la hauteur des ambitions confiées par le premie des Khandjars et que leur évolution sur Arrakis allait enfin leur permettre de porter leurs convictions en pleine lumière.
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Sulliv'Han
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Sulliv'Han


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